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Hello! Je ne sais pas trop ce qui me prends, je me suis posée devant mon écran d'ordinateur et j'ai ouvert la page du blog. Très vide... Pourquoi le laisser à l'abandon ? J'ai alors décidé, sur un véritable coup de tête, d'écrire mes états d'âme sur des choses qui me tiennent à cœur, des sentiments, un film, une série, enfin les trucs que je kiffe plus ou moins. J'avais déjà fait ça sur les baskets et à vrai ça m'avait plutôt plu. Après tout, l'écriture c'est une de mes premières passions et mon futur métier non ? Et j'avais vraiment envie d'aborder un thème un peu délicat qui colle assez avec mon précédent article sur l'hyperphagie.
La confiance. En général, j'aime commencer des articles par leur définition, leur sens général un peu comme la vérité absolue du mot. Mais comment résumer la confiance à une seule et petite définition dans un tout petit coin du Larousse perdu entre tous ses confrères du français... La confiance s'est inné mais ça peut s'apprendre, ça se donne et ça se reprend, ça s'acquiert, ça se construit tout au long d'une vie.
Comment expliquer que certains possède une excellente confiance en soi pendant que d'autres sont dénués de cette compétence ? Car,oui la confiance c'est à mon avis une compétence. Un truc qui nous ait donné au berceau et qu'on s'approprie : c'est comme être meilleur en maths qu'en orthographe, les compétences ne sont pas les mêmes, et pourtant on naît tous à un stade quasiment égal (je préfère partir de ce point de vue là, un nourrisson naît et avec l'apprentissage de l'école, ses préférences culturelles ainsi que son éducation il parfaire ses compétences).
Je vais vous faire part de mon expérience : depuis aussi longtemps que je me souvienne je n'ai jamais eu confiance en moi mais je l'accordais beaucoup très vite et trop tôt aux autres. J'étais assez crédule et pas vraiment méfiante ce qui m'a valu plusieurs déceptions au fil des années. Je n'ai jamais été obèse, ni mince. J'étais simplement une fille avec plus ou moins de formes selon les périodes : un peu en surpoids au collège, plus mince au lycée puis à nouveau un peu plus ronde durant mes études supérieures. Je me souviens très bien, malgré les complexes, j'osais porter robes, jupes et débardeurs sans aucun soucis. Vous pouvez lire les détails de mon expérience et de ma "maladie" sur l'article précédent consacré à l'hyperphagie.
Maintenant, quoi que les gens me disent je n'accepte plus rien. Les "Oh tu as maigri bravo!" ne parviennent pas jusqu'à moi, et se heurtent à l'énorme barrage dénommé "CONFIANCE". Mais aujourd'hui également, je peux dire que je suis consciente d'avoir un problème. C'est finalement assez flippant, on pense qu'on est pas normal, qu'on est taré mais comme toujours il y a un déclic : le jour où je me suis aperçue que je n'arrivais même plus à sortir de chez moi pour aller boire un verre avec des amis ou simplement aller en cours. C'était tellement important qu'une phobie sociale s'est développée. Est-ce-que je suis étrange ? Sûrement. Mon esprit me renvoyait sans cesse : "mais qu'est ce que les autres vont penser ?" "t'es trop grosse de toute façon". Finalement c'était facile, je me suis presque coupée du monde et je me limitais à l'école et à la salle de sport quand j'avais un peu de temps.
La confiance, c'est un truc que beaucoup disent avoir perdu dans cette société, cette génération. Plus confiance en son mec, plus confiance en la politique, plus confiance envers les flics, plus confiance, plus confiance, plus confiance. Et c'est à partir de ce moment précis que toute cette négativité renvoyait le mal-être de notre génération justement : le manque de confiance en soi.
Encore aujourd'hui je suis bloquée dans cet engrenage, mais je sais, j'en suis sûre, que je finirais par m'en détacher. Aussi bien que le manque de confiance en soi est un phénomène, apprendre à faire confiance en est un tout aussi massif : les deux se complètent.
“Si vous avez confiance en vous-mêmes, vous inspirerez confiance aux autres.”
Goethe
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